le cordyceps

spores in the brain

“Tout était basé sur l'idée que plus une espèce devient peuplée, plus il est probable qu'elle sera la proie de ce champignon…” — Neil Druckmann


what is it


Le cordyceps est un champignon parasite qui se propage via des spores qui s'infiltrent dans le corps d'un hôte après une simple respiration. Le champignon pousse alors dans le cerveau et le remplace par son propre système nerveux, forçant la victime à attaquer ses congénères pour se répandre à plus grande échelle. Une fois l'hôte mort (après parfois des décennies de contagion), le champignon continue d’évoluer dans le cadavre, le transformant lentement en spores pour infecter encore plus de victimes. D'ordinaire, le cordyceps ne s'attaque qu'à de petits insectes, des araignées et/ou d'autres champignons, mais en 2013 une souche mutée du fongus est découverte en Amérique du Sud. Monstrueusement contagieuse, cette nouvelle souche rend le champignon capable de se transmettre aux humain.e.s via de simples contacts. Très vite, c'est 60% de la population mondiale qui est infectée par le champignon et qui expérimente ses terribles symptômes. Rapidement, la pandémie du cordyceps fait basculer le monde à un point de non-retour.

les origines Le cordyceps tiendrait son origine des cultures agricoles sud-américaines. Plusieurs revues et journaux scientifiques, dont la Food and Drug Administration, levaient déjà l’alarme, à l’époque, à propos de cultures de céréales importées d'Amérique du Sud infectées par le fongus (ces mises en garde s'étendant rapidement aux autres importations agricoles issues de l'Amérique Centrale et du Mexique).


Le champignon affecte le cerveau humain, provoquant une croissance du mycélium dans les tissus du cerveau, détruisant les cellules cérébrales de l’hôte infecté.e. Le champignon efface alors la mémoire, rendant les personnes infectées complètement aliénées, modifiant leurs instincts pour ne suivre plus aucun but à part celui de propager les spores aux autres. Fatalement, l'infection tuera l'hôte, mais le champignon continuera de croître dans la tête de l’infecté.e, diffusant des spores dans les airs.


mesures mises en place


Face à la pandémie et l'inefficacité du gouvernement américain à procurer des vaccins à la population, l'armée renverse le gouvernement civil pour s'occuper de la défense du pays en s'organisant sous le nom de FEDRA (vo. The Federal Disaster Response Agency). La plupart des grandes villes américaines furent transformées en zone de quarantaine, desquelles la population avait interdiction de fuir sous peine d’importantes sanctions. Les survivant.e.s de l'extérieur étaient alors tous.tes suspecté.e.s d'être de potentiels vecteurs de contamination. La grande majorité d'entre elleux sont tué.e.s pour éviter les risques et les villes moins peuplées sont bombardées pour contenir, au maximum, les infecté.e.s.

Rapidement, La FEDRA a instauré la loi martiale et tous.tes les civil.e.s des zones de quarantaine furent réquisitionné.e.s pour travailler et participer aux efforts de guerre contre des cartes de rationnement, la nouvelle monnaie en vigueur. Au fil des années, beaucoup de ces zones protégées tombèrent en raison du manque de provisions, de nouvelles explosions épidémiques ou tout simplement de la révolution des civil.e.s contre ce nouvel état policier. Aujourd'hui, seule une poignée de villes vivent encore dans un semblant de paix, sous la dictature et la rigidité de la FEDRA.
cheyenne Généralement situé dans des zones stratégiques de la ville, le dernier quartier sous l'autorité de la FEDRA dans la ville de Cheyenne se trouve dans l'arrondissement historique de la ville, avec pour rue principale Lincolnway. Plus petites que les autres zones de quarantaine répertoriées dans le pays (Atlanta, Boston, Chicago, Seattle, etc), Cheyenne encourt.


La réaction de la population face aux infecté.e.s a été catastrophique. Alors que le champignon infectieux s'emparait de la majorité des humain.e.s à sa portée, la propagation a engendré beaucoup de ravages et de panique sur de plus en plus de territoires infectés; rapidement, la pandémie mondiale provoqua l’effondrement total des institutions et la destruction de la société. Dans un état de violence généralisée, les survivant.e.s se sont morcelé.e.s dans l'unique but d'améliorer leurs chances de survie. Plusieurs ont fui la ville, beaucoup se sont réfugié.e.s en campagne, mais tous.tes n'étaient pas égaux.ales devant les répercussions de la maladie. Les soins prodigués étant inefficaces, les populations les plus pauvres et les plus isolées ont été les premières victimes du cordyceps.

L'échec de la loi martiale étant constaté dans plusieurs secteurs pour contenir l'épidémie, les militaires se sont montrés de plus en plus pointilleux.euses et ont redoublé d'effort pour censurer l’information scientifique. En contrôlant l'information, iels espéraient calmer les esprits échauffés et les théories complotistes en tout genre naissants chez les survivant.e.s dans les zones de quarantaine.