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le guide du survivant

how to live in the new world

le guide du survivant est un condensé de différentes questions légitimes à se poser quand on aborde un univers bien différent du nôtre, notamment dans un contexte où tout ce que l'on connaît n'est plus.


where to start


Dans un contexte comme celui du forum, là où les survivant.e.s de la pandémie de l'infection cérébrale par cordyceps ont perdu tous les repères qui les attachaient à une ère pré-pandémique, la survie est un enjeu crucial. Tout un tas de besoin auxquels ont ne pensaient plus refont surface; comment se nourrir? comment se vêtir? où se loger? comment se soigner? ... C'est tout un tas de questions légitimes auxquelles les survivant.e.s ont dû s'adapter rapidement. Bien évidemment, dans la panique, certain.e.s individu.e.s plus prévoyant.e.s ont pu rafler les pharmacies, les supermarchés et/ou tout autre magasin susceptibles de leur fournir des articles utiles à la survie. Cependant, la quantité de produits est drastiquement réduite en raison de l'inactivité des grandes entreprises responsables de la fabrication des produits, ce qui amène les survivant.e.s à faire preuve de plus d'imagination pour subvenir à leurs besoins (en excluant bien évidemment leas opportunistes qui préféreront s'attaquer aux autres pour refaire leur stock de provision).

Alors, comment survivre dans une ère post-pandémique où le Monde n'est plus? Comment subvenir à nos besoins lorsque nous devenons les propres responsables de notre subsistance? Comment nous organiser? Par où commencer?


sans argent?


Avec l'avènement de la pandémie et l'effondrement des gouvernements, l'argent et la monnaie sont devenus des choses inutiles. Encore aujourd'hui, des quantités innommables de richesses reposent dans les coffres des grands casinos et/ou dans les banques sans que personnes n'aient ressentit le besoin de les piller. Alors, comment se pourvoir de biens et/ou de services que l'on n'est pas en mesure de se fournir soi-même?

Le troque (action de donner un bien en échange, en paiement d'un ou de plusieurs autres) et/ou les échanges de biens et/ou services sont devenus les pratiques les plus courantes; ainsi, les individu.e.s ayant des biens échangeables et/ou des techniques enviables en sont venus à échanger leurs services en échange d'un autre.

"J'ai besoin de nouvelles semences pour mon jardin, je les échange contre une douzaine d'œufs de mon poulailler, etc."



Certain.e.s préférerons des services physiques aux biens matériels (une paire de bras supplémentaires pour la construction d'une maison, un employé d'un jour pour l'entretien d'un terrain, etc). Des faveurs sexuelles peuvent également être sollicitées (la prostitution n'ayant pas disparue avec l'effondrement des gouvernements, loin de là). La négociation est au cœur du troque et à la discrétion de ses détenteur.trices. Certaines personnes sont plus dures en affaire et/ou profite de leur nouvelle ''richesse'' pour demander toujours plus de biens et/ou toujours plus de services... Eh oui, ce n'est pas parce que le troque semble utopique qu'il l'est forcément. Les survivant.e.s étant ce qu'iels sont, l'abus de ses possessions n'a pas pour étant disparu avec l'effondrement de la société. D'ordre général, tous.tes sont plutôt conciliant.e.s, mais il y aura toujours des opportunistes pour profiter des autres.**

** Dans d'autres cas, comme pour les survivant.e.s résidant dans la dernière zone de quarantaine du Wyoming, un système de "cartes de rationnement" a été mis en place et fait office de monnaie d'échange. Cette méthode, exclusice à la zone de quarantaine, ne s'est pas rependue outre ces barbelés.



ce que je possède


Les connaissances et/ou les acquis d'un.e survivant.e sont ses meilleurs atouts et la débrouillardise est la meilleure des alliées. Tu te débrouilles à la chasse? Tu peux offrir d'échanger tes proies contre un autre bien et/ou service. Tu es doué.e avec tes bras? Tu peux offrir tes services contre un autre bien et/ou un service. Tous.tes sont en mesure de trouver quelque chose pour s'illustrer; ces occupations font même parfois office de métier, surtout lorsque la maîtrise est plus qu'apprécié par les autres survivant.e.s (comme les couturiers, les artisans, voire même les individu.e.s avec des connaissances médicales).




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le guide du survivant

how to live in the new world


se nourrir


Oublier les chaînes de restaurations rapides, les commerces à grande surface et les métiers du domaine de l'alimentation; puisque tout ce que vous connaissez a disparu ou s'est effondré avec l'avènement de la fin du monde. Si quelques restes (encore) comestibles demeurent encore disponibles lors des raids des survivant.e.s à travers l'État du Wyoming (on entend par-là les boîtes de conserve qui, bien que périmées depuis longtemps, restent des biens inestimables pour la survie), se nourrir fût la priorité de tous.tes les humain.e.s ayant survécu.e.s à la pandémie. Mais comment survivre lorsque l'on était tous.tes dépendant.e.s des commerces de détails et d'exploitations mondiales? Si le rationnement fût la solution instauré par la FEDRA dans les grandes villes et les zones de quarantaines, d'autres groupes plus organisés et/ou mieux situés, se sont tournés vers des alternatives sous-estimées et maîtrisées depuis des temps immémoriaux ; l'agriculture, la chasse, l'élevage et la pêche.

Sans de grandes multinationales pour assurer la production et la distribution des denrées alimentaires, les fermes ont pris le relais et certaines villes indépendantes (telles que Jackson) possèdent même leurs propres terres agricoles, fermes d'élevage et/ou installations de production pour fournir adéquatement les survivant.e.s de la région. Récupérées et/ou bâties après la pandémie, ses fermes sont considérées comme les principales ressources d'alimentation post-apocalypse. Cette popularité amène, toutefois, son lot d'inconvénients qui poussent les survivant.e.s à user d'ingéniosité pour protéger leurs terres; les naissances du bétail se faisant plus rares et nettement plus contrôlées qu'à l'ordinaire, chaque tête de troupeau est précieuse et le vole des bêtes se place au palmarès des situations problématiques des installations moins bien protégées. On utilise également les champs comme méthode de représailles lorsque naissent des conflits entre bandes rivales. Incendier les récoltes peut être dramatique pour les survivant.e.s et les maladies animales peuvent être fatales pour tout un troupeau.


agriculture


Le climat du Wyoming étant l'un des plus cléments du centre-ouest des États-Unis et du Canada, il est occupé au tiers de sa superficie par les Grandes Plaines. Pâturages prisés par le bétail et les bêtes sauvages, les terres sont propices à l'implantation de petites cultures agricoles. Les survivant.e.s organisé.e.s en groupuscule s'installèrent autour des cours d'eau (Mississippi) et des affluent de la rive droite du fleuve pour semer et planter dans les champs à disposition, en plus de défricher quelques espaces supplémentaires. De petites fermes protégées de milices improvisées, ainsi que de petits élevages de bétails se sont ainsi construites tout autour pour subvenir aux besoins de, tout au plus, quelques individu.e.s et/ou groupes de survivant.e.s.

Pour protéger leurs plantations des rongeurs, des insectes et d'autres animaux sauvages, les toits des demeures ont été initialement préférés pour leur sécurité, mais le volume de production exigeant de meilleures installations, les principales plantations sont semées, entretenues et récoltées dans les champs. Protégés de clôtures et d'épouvantails, les champs occupent plus du tiers de la superficie d'une ferme. Certaines ferment se privent même de bétails pour se concentrer essentiellement sur la production de biens agricoles; l'inverse est plus étonnants, puisqu'un minimum de champs doivent être à disposition des bêtes, ne serait-ce que pour les nourrir.

— légumes & denrées les plus souvent cultivé.e.s

Même si les plantations de fruits et légumes exotiques se font plutôt rares (en raison des installations insuffisantes, du climat trop froid et/ou des ressources (graines) insuffisantes), cette liste de produits agricoles est non-exhaustive et sujette à de potentiels changements. Bien évidemment, elles doivent suivre une évolution logique et réaliste.

- les pommes de terre.
- les carottes.
- les navets.
- les céréales (principalement le blé, l'orge, le mais, le riz, l'avoine, le seigle).
- salade, roquette, basilic, coriandre et autres fines herbes.
- concombres.
- betteraves.
- chou.
- céleri.
- aubergine.
- petits fruits sauvages (baies, mûres, myrtilles, cerises).
- asperges.
- pommes.



— animaux d'élevage

Si les fermes manufacturées de grandes envergures n'existent plus, les nouvelles zones agricoles ont su retrouvées un nouveau volume de troupeaux. Quelque vingtaine de bêtes, une trentaine de têtes tout au plus dans les régions un peu plus peuplées constituent l'essentiel des troupeaux actuellement domestiqués (selon la grosseur de la ferme). Faute de ressources, mais également pour limiter les coûts énergétiques de la production (sans oublier que les bruits engendrés par plus de bêtes pourraient rameuter des infecté.e.s), des troupeaux plus gros ne sont pas véritablement envisageables.

- bovins (vaches, bœufs, veaux, ...)
- moutons.
- cochons.
- chèvres.
- chevaux (bien que l'ensemble des troupeaux soient constitués de chevaux sauvages et non pas domestiqués).
- volailles (poules, coqs, canards, dindes, ...)
- lapins et autres petits rongeurs.




chasser


Même si le piégeage de petits animaux est une pratique ancestrale et que de nombreuses représentations à travers le temps atteste de l'exercice de la chasse, il n'est pas donné à tout le monde de la pratiquer. Puisque l'art de la trappe est réservé aux survivant.e.s les plus aguerris et les plus expérimenté.e.s; pister, traquer, piéger, installer des collets à nœud collant, dépecer, sécher la viande, la préserver... toutes ses actions doivent être posées avec les connaissances du terrain et la maîtrise de la technique. Sachant que les animaux sont parfaitement pourvus pour échapper aux survivant.e.s (ils sont plus agiles, plus rapides, ils ont une meilleure ouïe, une meilleure vision, ...), la ruse et la patience sont les meilleurs outils pour attraper une bête sauvage. Exercée majoritairement par des solitaires et/ou groupuscules nomades, la chasse n'est aujourd'hui plus réglementée ni sujette à des restrictions quelles quel soient, puisqu'elle davantage perçu comme un acte de survie plutôt que d'une technique simple de braconnage. Elle reste cependant une alternative beaucoup moins sûr et définitive que l'agriculture et l'abatage qui.

Les cerfs et le petit gibier sont les principales cibles des chasseurs. Il existe toutefois quelques troupeaux plus minimes d'animaux exotiques, souvent tout droit échappés des zoos, qui survivent et s'adaptent dans le climat du Wyoming.

— gibier populaire du wyoming

- le cerf mulet.
- le bison.
- le wapiti.
- l'antilope d'Amérique.
- le mouflon canadien.
- l'élan.
- le cheval sauvage.
- cerf de virginie.
- le lièvre.
- chèvre des montagnes rocheuses.
- le chien de prairie.
- l'écureuil.




pêcher


Essentiellement pratiquée par des pêcheurs et/ou des survivant.e.s munis des outils nécessaire à la pratique de l'activité, la pêche est une activité de subsistance prisée, quoi que beaucoup plus incertaine que la chasse et/ou l'agriculture. Les techniques et engins de pêche sont nombreux, dépendant de l'espèce recherchée, du milieu, ou encore du bateau ou de l'outil utilisé. Pêche à pied, pêche sous-marine, pêche au bord de mer ou en mer, ces activités étaient autrefois réglementées par les gouvernements des différents États. La pêche de subsistance n'étant pas destinée à la commercialisation et/ou à l'exploitation, elle est essentiellement tournée vers l'autoconsommation. Les prises ne sont destinées ni à l'industrie agroalimentaire ni exportées. Elles sont en grande partie autoconsommées par les pêcheurs eux-mêmes et/ou vendues à la population des villages avoisinants.

— les poissons du wyoming

- la truite.
- l'omble de fontaine.
- le saumon du pacifique.
- le saumon de l'atlantique.
- le poisson-chat.
- le brochet.
- la carpe.
- la barbotte.






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se vêtir


Contrairement aux animaux, les survivant.e.s n'ont pour se protéger ni duvet, ni écailles, ni fourrure; iels sont, par nature, nu.e.s comme des vers et à la merci des humeurs de la nature. Transformé.e.s en proie dans un monde de prédateurs, les survivant.e.s doivent s'adapter rapidement pour survivre. De ce fait, iels doivent porter des vêtements adaptés pour se protéger de la rigueur des climats, des piqûres d'insectes et/ou des autres blessures susceptibles d'impactées leur survie. Iels privilégieront donc des tenues pour les réchauffer et/ou les refroidir au fils des saisons et de leurs besoins. Si la mode était autrefois l'un des facteurs régissant les choix vestimentaires des humain.e.s, voire une influence dans la hiérarchisation des mœurs et des cultures, les vêtements n'ont plus la même utilité aujourd'hui; autant dire que les vêtements de marque ne sont plus un facteur de réussite. Ils ne participent plus, comme autrefois, à l'expression corporelle et leur fonction n'est plus qu'utilitaire. Ainsi, on préférera la qualité d'un tissu et/ou d'un vêtement à sa couleur et/ou sa préférence personnelle. Il n'y a pas moyen de faire dans les caprices, maintenant que la pandémie à fait basculer le monde tel que nous le connaissions à un point de non-retour.

Sans les grandes manufactures et entreprises spécialisées dans la fabrication de vêtements et de textiles (sans parler des importations outremer), il est devenu beaucoup plus difficile de se vêtir adéquatement. Si quelques artisant.e.s  maîtrisent encore l'art de la couture et de la confection avec plus d'habileté, en revanche, tous.tes ont su (ou dû) apprendre sommairement comment rapiécer des vêtements abîmés et/ou déchirés.

— textiles
Un textile est un matériau susceptible d'être tissé et/ou d'être tricoté. Souvent issu de provenance animal et/ou végétale, les textiles peuvent être travaillés de plusieurs façons ; soit tissé, soit tricoté et/ou filé. Si la confection d'un vêtement pouvait, autrefois, se faire en millier d'exemplaires en quelques heures, maintenant, un vêtement prend plusieurs jours, voire parfois plusieurs semaines à être confectionné. Sans la machinerie nécessaire, tout ce fait à la main depuis la fin de la pandémie.


— quelques matériaux

- la laine.
- le coton.
- le chanvre.
- le lin.
- les fourrures et peaux animales.



— récupération
Si la fabrication de vêtements et fournitures vestimentaires s'est arrêtée avec l'abandon des installations et des grandes manufactures, en revanche, de grandes quantités de vêtements et de fourniture sont demeurées disponibles dans les magasins de grandes surfaces et/ou dans les résidences abandonnées. Le pillage a permis, à tout de moins dans les débuts de la pandémie, à se fournir efficacement en besoin vestimentaire.







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La plupart des habitations normales (résidences privées) suffisent à vous protéger efficacement. Même si aucune maison n’a jamais été spécifiquement conçue pour résister à une attaque d’infecté.e.s, beaucoup d’entre elles peuvent remarquablement bien faire l’affaire. Si votre résidence n’est pas adaptée en elle-même, quelques modifications contribueront efficacement à son amélioration. Ainsi, sécuriser sa maison pour empêcher toutes intrusions d’un.e infecté.e revient également à la sécurisé contre les survivant.e.s mal intentionné. Les barres de sécurité sur les portes et les fenêtres arrêteront les infecté.e.s pendant un certain temps, certes, mais pas éternellement.

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LE SEXE ET LA CONTRACEPTION.

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Depuis l'avènement de la fin du monde, la médecine a probablement été l'un des domaines de la modernité le plus impacté par les crises. Sans la production à la chaîne de médicaments et/ou de fournitures médicales, les survivant.e.s les plus malades et/ou ayant des besoins plus importants n'avaient malheureusement plus accès aux ressources nécessaires; malgré le pillage des pharmacies et des réserves autres, le stock de médicaments disponibles a drastiquement disparu et les autres fournitures disponibles se sont vu décimées par les dates de péremption. Il a donc fallu improviser et/ou se réapproprier des connaissances anciennes.

MAIS COMMENT SE SOIGNER SANS RESSOURCES MÉDICALES?

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